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tableau - "Détritus Humain"

tableau Détritus Humain Rops Félicien nu  estampe papier 1ère moitié 20e siècle
Voir + d'oeuvres (7) A propos de l'Artiste :
Rops Félicien  
né en 1833 à Namur - mort en 1898 à Essonnes/France
Peintre et graveur. Elève de F. Marinus à l'académie des beaux-arts de Namur, il fréquente ensuite l'atelier Saint-Luc à Bruxelles, en compagnie de L. Dubois, L. Artan, Ch. De Groux et C. Meunier. Après avoir collaboré au "Charivari belge", il fonde, en 1856, grâce à la fortune héritée de son père, le journal satirique "Uylenspiegel" qui révèle son talent de caricaturiste et de dessinateur politique. Il acquiert sa renommée comme graveur, lithographe, aquaforiste, expérimentant ensuite toutes les possibilités de combinaison entre l'eau-forte, le vernis mou, l'aquatinte et la pointe sèche. Doué d'une insatiable curiosité pour son époque, il est surtout attiré par la femme du XIXe siècle, prostituée ou "possédée du diable" selon Joséphin Péladan, grand admirateur de Rops. Il déploie à l'égard de cette femme, une imagination extraodinaire alliée à un puissant don d'observation qui évoquent Degas et devancent parfois l'acuité d'un Toulouse-Lautrec. Installé définitivement à Paris en 1874, il devient un illustrateur très célèbre, familier des cercles littéraires et des grands auteurs du temps, de Barbey d'Aurevilly - pour qui il réalise la série des "Diaboliques -", à Villiers de l'Isle-Adam, les frères Goncourt ou Verlaine. Outre le scandale qu'elle provoqua, "Pornokratès" (aquarelle, pastel et gouache, 1878, Bruxelles, Comm. française, en dépôt à Namur, Mus. prov. Félicien Rops) est une ½uvre majeure qui fait appel à un ésotérisme propre à satisfaire la littérature symboliste du temps, à laquelle Rops a d'ailleurs fourni de nombreuses correspondances plastiques.S'il consacre presque tout son temps à répondre aux commandes des nombreux amateurs de ses gravures un peu lestes, la peinture reste toutefois un moyen d'expression constant durant toute sa vie. Rops participe à la fondation de la Société libre des Beaux-Arts en 1868 et est membre du groupe des XX de 1886 à 1893. Ses premières peintures ("La méditation de l'avocat", vers 1858, coll. privée) sont orientées vers la satire de m½urs et illustrent, comme ses dessins ou certaines lithographies ("Un enterrement au pays wallon", 1863, Namur, Mus. prov. Félicien Rops), ses dons de "caractériste" (C. Lemonnier), dans la lignée de Daumier et de Gavarni. "La mort au bal" (c. 1865-1875, Otterlo, Rijksmus. Kröller Müller) exalte romantiquement le mythe de la femme fatale cher à Baudelaire, ami de la première heure avec qui il partage aussi le goût du dandysme. Les sujets inspirés de la "modernité" sont également traités picturalement, dans une technique réaliste ("Les bas-fonds", 1868, Bruxelles, M.R.B.A.B.) Mais c'est surtout au paysage qu'il réserve ses compositions à l'huile. Ainsi, certains paysages de Meuse ou de Seine, certaines marines célébrant la beauté rude de la mer du Nord sont marqués par l'impressionnisme; la touche se fait alors plus vibrante et les tonalités plus claires ("La plage de Heist", 1863, Namur, Mus. prov. Félicien Rops).
Type : tableau
Technique : estampe
Support : papier
Sujet : nu
Cadre : non
Dimension : 25cm x 19cm (HxL)
Signature : non
Contre-signature : non
Monogrammé : non
Epoque : 1ère moitié 20e siècle
Prix de vente : 60 Eur.
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