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tableau - "Spilliaert Léon Livre"

tableau Spilliaert Léon Livre Spilliaert Léon
Voir + d'oeuvres (1) A propos de l'Artiste :
Spilliaert Léon  
né en 1881 à Oostende - mort en 1946 à Bruxelles
Pratique l'aquarelle, la gouache, les crayons de couleur, le pastel, l'encre de Chine; mélange ces techniques. Sa meilleure période est antérieure à 1914. Il apparaît alors comme le visionnaire d'une réalité insolite. Il manipule la perspective dans un esprit de synthèse qui frôle l'abstraction géométrique. Il forme charnière entre un symbolisme et un expressionnisme très personnels. Son père tient une parfumerie, La Brise d'Ostende, dont les flacons et les boîtes inspireront l'artiste. 1899-1900, bref et inutile passage à l'académie de Bruges. Se forme seul. 1903-1904, à Bruxelles, employé d'E. Deman, éditeur des symbolistes. Ses goûts littéraires se développent et marquent son travail. Il aime Nietszsche, Lautréamont, Maeterlinck, Verhaeren qui l'encourage à partir de son premier séjour à Paris en 1904 (le poète habite Saint-Cloud). Plus tard, il se liera avec F. Crommelynck, F. Hellens, H. Vandeputte, lequel l'expose dans sa galerie à Paris, et A. Dasnoy. 1909-1913, il participe à Bruxelles aux salons du Printemps, des Indépendants, du Sillon, aux Bleus de la G.G.G. (galerie Georges Giroux). 1916, il épouse Rachel Vergison. 1917, le couple s'installe à Bruxelles; naissance de leur fille unique, Madeleine, passion de son père. 1920-1921, Spilliaert retrouve la mer. Il a conservé des contacts à Paris et s'y rend chaque hiver, demeurant informé de tout. P.G. Van Hecke et A. De Ridder, directeurs de la galerie et de la revue "Sélection" (Bruxelles) qui défendent les expressionnistes flamands, le prennent passagèrement sous contrat. 1922, il expose aussi au Centaure (Bruxelles). Il retourne vivre à Ostende. 1923, premier séjour dans le Midi de la France; d'autres suivront. 1927-1928, Spilliaert dessine pour "Variétés", revue de tendance surréaliste dirigée par P.G. Van Hecke qui a changé d'orientation. Il expose aux Contemporains (Anvers) dont il apprécie l'éclectisme. La mort de son père lui apporte provisoirement la sécurité matérielle. 1929, importante exposition chez Giroux. 1935, il revient vivre à Bruxelles pour Madeleine qui étudie le piano. 1937-1940, membre des Compagnons de l'Art, groupe très libre. Il découvre les Ardennes et s'en éprend; il y séjournera souvent. 1940-1944, vie difficile et résistance passive à l'occupant. 1944, importante exposition au palais des beaux-arts de Bruxelles. Il meurt d'une crise d'angine de poitrine dont il souffrait depuis dix ans. Débutant, il use beaucoup de l'encre de Chine. Ses noirs sont aussi nuancés que ceux de Redon. La seule influence qu'il admet est celle de Toulouse-Lautrec, mais il vénère Ensor et s'est certainement imprégné de l'œuvre graphique de Munch. Comme lui, c'est un nordique. Ses goûts littéraires, ses penchants à la mélancolie et au rêve en font un symboliste. Le mystère habite les vues nocturnes d'Ostende - certaines arcades désertes annoncent Chirico -, les autoportraits angoissés, les natures mortes habitées de plantes vertes, de boîtes, de flacons, d'horloges et de miroirs. Il affectionne les personnages solitaires, souvent de dos, en relation de plaisir ou d'effroi avec la mer. Entre 1909 et 1913, ses silhouettes simplifiées et puissantes de pêcheurs et de femmes de pêcheurs ont influencé Permeke. 1912-1913, époque des grands pastels quasi expressionnistes. Spilliaert déforme en fonction de sa subjectivité. L'ironie pointe. L'économie des moyens et l'esprit de synthèse demeurent prépondérants. Après son mariage, il produit, pour faire vivre sa famille, quantité d'aquarelles et de gouaches prestement enlevées, aux motifs variés, notamment des marines aux tonalités surprenantes, traitées par bandes horizontales. L'inquiétude a cédé à l'humour, à l'intimisme, à la désinvolture souvent excessive. La qualité est inégale. Dans les années vingt, il s'essaie maladroitement à l'huile. 1932, voyage avec sa fille en Autriche, en Suisse, en Italie. Dans ces années, sa production trop hâtive accuse de véritables faiblesses. Il se ressaisit pendant la guerre. Un motif qu'il a toujours aimé - les arbres - s'impose à lui. La calligraphie des branches, mais aussi le mystère païen des sous-bois, l'inspirent. Il use d'une nouvelle technique mariant à l'aquarelle une trame serrée de petits traits à l'encre de Chine, sorte de pointillisme très personnel qu'il pratique avec une patience infinie mais aussi une grande habileté. Farouchement indépendant, il ne s'est lié ni avec une école ni avec un groupe à programme. C'est un isolé qu'entourent seuls quelques amateurs éclairés et fidèles et aussi les poètes qui le comprennent. C'est pourquoi il sera longtemps méconnu du public belge et ignoré à l'étranger. Depuis 1980, quelques grandes expositions, notamment aux U.S.A., en France, au Portugal, en Finlande, en dehors de la Belgique, lui ont néanmoins rendu justice. Sa cote à monté en flèche. Il est extrêmement bien représenté aux musées royaux des beaux-arts de Belgique, ainsi qu'au musée des beaux-arts d'Ostende.
Type : tableau
Technique :
Support :
Sujet :
Cadre : non
Signature : non
Contre-signature : non
Monogrammé : non
Prix de vente : 30 Eur.
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